La sécurité des plateformes de travail temporaire en hauteur
Les plateformes de travail temporaire en hauteur sécurisent l'opérateur durant son intervention et représentent un moyen essentiel de prévention des chutes de hauteur qui constituent la deuxième origine des accidents du travail mortels : des conditions d'utilisation et des bonnes pratiques sont toutefois nécessaires afin de prévenir les risques d'accidents liés aux plateformes sur les chantiers.
Les chutes de hauteur provoquent 12 % des accidents de travail1 avec arrêt, soit la troisième origine des AT, mais la deuxième en mortalité avec 17% des décès : elles représentent donc une part importante des accidents à la fois fréquents et graves.
1 Assurance Maladie : Rapport Annuel 2020, AT avec arrêt
Cette cause d'accident majeure nécessite la mise en œuvre de strictes mesures de prévention :
- Limiter les situations de travail en hauteur.
- Mettre en place une protection collective permanente pour les ouvrages construits et pérennes,
- sinon utiliser du matériel mobile pour les ouvrages en construction, en rénovation ou en entretien momentané : il s’agit d’un équipement de protection collective déplaçable ou démontable pour accéder en hauteur et y travailler de manière temporaire mais stable et sure.
Parmi les matériels mobiles, l’utilisation, toujours dangereuse, des échelles et escabeaux comme poste de travail doit rester exceptionnelle et seulement pendant une très courte durée : les échafaudages (fixes ou roulants ou en consoles) et les plateformes de travail temporaire mécanisées ou non sont les seules solutions de travail en hauteur indispensables pendant la construction ou la maintenance d’un ouvrage pour assurer en toute sécurité la circulation du personnel, la réception des matériaux, la réalisation des tâches...
Les plateformes, offrant aux travailleurs un plan de travail adapté au travail temporaire en hauteur, sont de plusieurs types :
- Les plateformes individuelles de travail en faible hauteur non mécanisées (roulantes PIR et légères PIRL), généralement pour les travaux du second œuvre.
- Les plateformes (ou nacelles) élévatrices mobiles de personnes (PEMP), avec châssis porteur et bras télescopique ou articulé, généralement pour des travaux de maintenance.
- Les plateformes sur mâts verticaux (PTDM) soutenant un plancher mobile, avec crémaillères, fixés à la construction, généralement pour les travaux de rénovation.
- Les plateformes suspendues composées de plateaux, de treuils et câbles avec points d’ancrage, généralement pour les travaux de façades.
- Les plateformes de travail en encorbellement (PTE), à l’extérieur du bâtiment, en porte à faux, généralement pour les travaux du gros œuvre.
Si ces plateformes de travail temporaire en hauteur sécurisent l'opérateur durant son intervention et représentent un moyen essentiel de prévention des chutes, des conditions d'utilisation et des bonnes pratiques sont toutefois nécessaires afin de prévenir les risques d'accidents sur les chantiers, qui peuvent être très graves voire mortels notamment avec l’utilisation d’une nacelle ou d’une plateforme à grande hauteur : en particulier le respect des normes et des dispositions légales relatives au travail sur plateforme, les limites des charges d’exploitation, les points de vérification, la formation spécifique, les conditions météorologiques, ...
Il est interdit d'employer les jeunes travailleurs âgés de moins de 18 ans à la conduite d’équipements de travail servant au levage (article D 4153-27 du Code du travail), sauf dérogations accordées pour formation professionnelle.
Les plateformes non mécanisées de travail en faible hauteur
Les échelles, escabeaux et marchepieds ne doivent pas être utilisés comme postes de travail répétitif (Article R 233-13-22 du Code du Travail).
Pour constituer un poste de travail en faible hauteur, sécurisé et stable au renversement, les plates-formes individuelles roulantes pour une seule personne (PIR, plancher à 2.5 m max) et plateforme individuelle roulante légère (PIRL, plancher à 1 m max) doivent être utilisées pour toutes les tâches ponctuelles de courte durée, répétitives et à faible hauteur, à la place des escabeaux : en effet, contrairement aux escabeaux, elles disposent de toutes les protections : garde-corps pour éviter la chute, lisses, sous-lisses, stabilisateurs solidaires à la structure pour éviter tout risque de basculement, marches et plancher antidérapants et plinthes.
Il en existe de nombreux modèles : fixes ou pliantes (qui peuvent se loger dans un véhicule utilitaire), spéciales escalier, télescopiques pour s'adapter à différentes hauteurs de travail. Les. Les PIR télescopiques permettent d’atteindre une hauteur de travail jusqu'à 4.5 mètres maximum.
Les PIRL et les PIR doivent être utilisées sur un sol plat et pas trop inégal. Les roues (de bandage plein) utilisées pour leur déplacement doivent être non porteuses en position d’utilisation ou bien mettre les freins en rotation. Aucun travailleur ni outil ne doit demeurer sur une PIRL ou une PIR lors de son déplacement.
Norme NF P93-353 novembre 2016. Equipements de chantier - Plateforme individuelle roulante légère.
Norme NF P93–352 novembre 2016. Equipements de chantier - Plateforme individuelle roulante.
Les plateformes élévatrices mobiles de personnes
Les plates-formes élévatrices mobiles de personnel sont destinées à l’élévation d’un poste de travail et permettent le déplacement dans l’espace des opérateurs. Si on ne dispose pas d’un plan de travail permanent sécurisé ou pouvant être équipé de protections collectives fixes temporaires, les plateformes élévatrices mobiles de personne ou PEMP, aussi appelées nacelles, font parties du matériel BTP essentiel : elles sont aménagées pour recevoir une ou plusieurs personnes et sont munies d’une protection collective pour l’accès et le travail en hauteur (par exemple de 20 m sur camionnette porteur VL, jusqu’à 100 m pour un camion porteur PL). Elles sont couramment utilisées à une hauteur variable ou ajustable nécessaire aux interventions dans les bâtiments ou les travaux publics : travaux de maintenance, réparation de ventilation, entretien comme le remplacement d'éclairage,...
Les principaux modèles de nacelles élévatrices mobiles ont chacun des caractéristiques (charge et hauteur de travail maxi, longueur déport, mobilité, tractable ou sur véhicule porteur, automoteur thermique ou électrique) avec des utilisations dédiées différentes :
- nacelles à ciseaux
- nacelles à mâts verticaux
- nacelles articulées
- nacelles télescopiques
- nacelles araignées
- nacelles sur véhicules porteurs
- nacelles tractables
Mais, compte tenu des risques notamment ceux de chute gravissime, leur utilisation doit se faire dans le respect de certaines règles strictes : ces appareils de levage ne doivent être manipulés que par des personnes formées et autorisées.
En effet, même si elles disposent d’une rambarde ou balustrade de protection pour assurer la sécurité des opérateurs qui protège en partie des risques de chutes, travailler à plusieurs mètres du sol reste particulièrement dangereux pour les travailleurs : le risque peut venir du ciel (vent, orage, lignes électriques), ou du sol d’appui (affaissement) ; de plus une négligence, un manque de vigilance ou un manque de formation peuvent être à l’origine d’accidents, souvent mortels, dont les chutes de hauteur, les électrocutions et les renversements de l’engin.
Il existe de différents types de nacelles mobiles élévatrices des équipements temporaires mécanisés : nacelles automotrices, ou déplaçables uniquement en mode transport.
Ces équipements sont tous constitués d’un porteur permettant la translation dans le plan support de l’équipement. L’élévation peut quant à elle être verticale seulement ou multidirectionnelle. La protection contre la chute est assurée par une nacelle équipée de garde-corps périphériques. Ces équipements ne sont pas conçus pour que les utilisateurs puissent quitter la nacelle en élévation.
Pour une utilisation en sécurité de ces équipements, il est nécessaire de respecter des règles de prévention : vitesse du vent, résistance et planéité du sol, risque d’être heurté par des véhicules en mouvement ou de la circulation en sens inverse, de heurter une structure fixe avec la nacelle, d’éjection du conducteur hors de l’habitacle (port éventuel d’EPI) par effet catapulte.
Il convient de s’assurer de :
- la capacité de charge à lever qui inclut l’opérateur, l’outillage et les pièces (ne pas surcharger la plateforme et y répartir la charge de manière uniforme) ;
- les performances techniques : la hauteur maximale, la possibilité de déport et d’amener le poste de travail au-dessus d’un obstacle ;
- la sécurité et la malléabilité : le déplacement de l’engin, la stabilité intrinsèque pendant l’utilisation, l’accès aux commandes, le déplacement ;
- de la fermeture des barrières ou autres ouvertures d'accès avant la manœuvre de montée.
La conformité de ces équipements aux exigences minimales de solidité et de sécurité fait référence à la norme NF EN 280 qui classe les PEMP selon le mode d’élévation (groupe) et la possibilité de translation (type).
- Groupe selon le mode d’élévation
Groupe A : appareils à élévation verticale (plateforme ciseaux, toucan...)
Groupe B : appareils à élévation multidirectionnelle, dont la nacelle peut s’écarter horizontalement du châssis porteur (PEMP articulée, araignée....)
- Type selon la possibilité de translation
Type 1 : pas de translation du porteur si la plateforme est en élévation
Type 2 : translation du porteur avec la plateforme en élévation commandée à partir du porteur
Type 3 : translation du porteur avec la plateforme en élévation commandée depuis la plateforme
Le nombre de personnes utilisant la PEMP dépend de leur type :
Pour les types 1 ou 3 : 2 personnes au moins sont nécessaires pour mettre en œuvre ces PEMP : une titulaire d’une autorisation de conduite, manœuvrant la plate-forme de travail, une seconde dont la présence est indispensable au bas de la PEMP pour guider l’opérateur, alerter les secours en cas de besoin et assurer la surveillance de l’environnement.
Pour le type 2 : un seul opérateur en plate-forme de travail, demande 3 personnes pour sa mise en œuvre : le conducteur du porteur, titulaire d’une autorisation de conduite, la personne en plate-forme de travail, titulaire d’une autorisation de conduite, la personne chargée d’aider en cas de manœuvre délicate ou en situation d’urgence (secours et dépannage).
Il est nécessaire de suivre la recommandation de la CNMATS R. 486, CACES plates-formes élévatrices mobiles de personnel, pour utiliser une plateforme de travail (qui a remplacé, depuis le 1er janvier 2020, la recommandation R. 386)
La recommandation R. 486 comporte trois catégories :
-la catégorie A : PEMP du groupe A, de type 1 ou 3 ;
- la catégorie B : PEMP du groupe B, de type 1 ou 3 ;
- la catégorie C : conduite hors production des PEMP des catégories A et B.
Le CACES a une durée de validité de 5 ans.
Le choix d’un matériel dépend de la nature des travaux à réaliser et notamment, de la possibilité de positionner le châssis porteur à la verticale de la zone de travail.
Le conducteur doit connaître parfaitement les caractéristiques, les possibilités et les limites de manœuvre de l’appareil et s’assurer de sa maintenance.
La résistance du sol d’appui est fondamentale pour la sécurité : la plate-forme doit être utilisée seulement sur une surface ferme et de niveau. Avant de poser les stabilisateurs munis des plaques de base appropriées, il faut vérifier s'il y a une dénivellation ou des trous, des bosses ou des obstacles, des déchets glissants, des remblaiements instables, ...
Il faut vérifier que la présence de câbles électriques et d'autres obstacles aériens respecte les distances minimales réglementaires.
Les plateformes de travail sur mât
La plateforme de travail se déplaçant sur mâts (PTDM) est une plateforme de travail motorisée permettant l'accès temporaire sécurisé à un bâtiment au moyen d’un ou deux (voire plus) mâts verticaux fixés à la façade du bâtiment, soutenant un plancher mobile se déplaçant le long, avec des pignons motorisés s’engrenant sur des crémaillères auto-stables.
Particulièrement efficace pour les bâtiments de grande hauteur (par exemple jusqu’ à 200 voire 250 mètres), les plateformes de travail sur mâts sont larges (éventuellement extensibles) et stables avec une forte capacité de charge (par exemple 2,5 tonnes par mât) et de l’espace pour un transport vertical en toute sécurité de plusieurs personnes, de matériaux et d’outillage.
Les PTDM sont bien adaptées aux projets de rénovation de bâtiments occupés à cause du peu de perturbation qu’il provoque dans le cas d’immeubles de bureaux ou résidentiels, par rapport à la pause d’un échafaudage. Mais les mâts reposant sur le sol, le problème majeur est la résistance du sol d’appui, par comparaison aux plateformes suspendues dont le problème majeur est le dispositif d’ancrage en haut du bâtiment.
La conformité de ces équipements aux exigences minimales de solidité et de sécurité fait référence à la norme NF EN 1495.
Plusieurs dispositifs de sécurité sont mis en place : dispositif de limiteur et de fin de course en montée et en descente, freins de sécurité et limiteur de survitesse ...
Le personnel utilisant les PTDM doit avoir un savoir-faire et des compétences visant à la maîtrise des risques liés à cet équipement de travail. Le montage, démontage ou modification des plates-formes se déplaçant sur mâts nécessitent une technicité acquise par une formation spécifique à la fois théorique et pratique.
Les plateformes de travail se déplaçant le long de mâts ont des risques spécifiques : la chute depuis la plateforme (homme ou objet), la rupture de la plateforme, la dérive de la plateforme le long de ses mâts à la montée ou la descente, le basculement de la plateforme, ... : la bonne implantation des supports (appuis et amarrages), la considération de la nature et résistance du sol ou des appuis, les protections de pied de mât contre les heurts d’engins de chantier ou autres véhicules, la prise en compte des réseaux enterrés et aériens (auvents de protection liées à la présence de lignes électriques), la correcte répartition des charges, figurent parmi les mesures de prévention indispensables.
Les conditions climatiques (vent, orage ...), notamment les effets de site, constituent un risque important : toute intervention nécessite de prendre en compte les conditions météorologiques, en particulier pendant les opérations de montage et démontage.
Les plateformes de travail suspendues
Les plateaux suspendus par des cordes et moufles ne répondent pas aux exigences du Code du travail et ne doivent donc plus être utilisés : ils doivent être remplacés par des plateformes suspendues à élévation munies de treuils à énergie manuelle ou électrique, considérées comme des appareils de levage permettant de travailler en hauteur. Les avantages de ces structures sont la capacité à s’adapter à toute hauteur de construction, à un travail en tout point d’une paroi, avec la possibilité de manutentionner du matériel léger et des matériaux en petites quantités. Ces plateformes de travail suspendues par des câbles à des supports positionnés en partie haute de l’ouvrage sont destinées aux travaux en façade des ouvrages, notamment les ravalements, les travaux de peinture ou de nettoyage des vitrages. En contrepartie, l’installation d’une plate-forme suspendue impose des points d’ancrage solides en partie haute du bâtiment, ou l’utilisation de dispositifs de suspension, poutres, chèvres métalliques.
Ces équipements permettent la mise à niveau d’un poste de travail temporaire, avec l’avantage de ne pas dépendre de la hauteur de l’ouvrage. Mais, ils permettent d’emporter seulement des matériaux peu encombrants et de faible poids.
Les principales parties, plateaux, points d’ancrage ou dispositifs de suspension et câbles de suspension, sont des éléments cruciaux qui possèdent des consignes strictes d’utilisation et de contrôle et dont l’installation nécessite une étude de faisabilité accompagnée d’une évaluation des risques. Parmi les règles à respecter, les câbles en acier possèdent des règles précises d’utilisation, de diamètre et de longueur ; de même, un contrôle périodique est indispensable afin de vérifier leur degré d’usure.
Le montage et l’utilisation doivent répondre aux obligations du Code du travail et être effectués avec des équipes composées de travailleurs qualifiés ayant un diplôme professionnel de compétences, par enchaînement codifié et planifié d’étapes, pour finir par un essai en fin et début de course pour s'assurer que tout le matériel de sécurité, les butées, les commandes prioritaires et les freins fonctionnent correctement.
La conformité de ces équipements aux exigences minimales de solidité et de sécurité fait référence à la norme NF EN 1808.
Les plateformes de travail en encorbellement
Les plateformes de travail en encorbellement (PTE) sont des équipements de travail monoblocs qui permettent de constituer un plancher de travail temporaire en hauteur, fixé en porte-à-faux par rapport à l’ouvrage. Une PTE est un ensemble monobloc indissociable composé d'une plateforme de travail et de supports fixés sur l’ouvrage.
Les PTE sont très utilisées dans le gros œuvre lors des constructions d'immeubles notamment, et assurent la sécurité et la circulation des travailleurs pour le coffrage et le décoffrage des murs de façade et pour la mise en place du stockage temporaire des matériels et outils.
La norme française NF P93-351 définit les règles de construction, de calcul et d’essais des plates-formes de travail en encorbellement et de leurs supports. Une Recommandation CNAM (R464) et une circulaire de la Direction Générale du Travail (Circulaire DGT n° 03 de Novembre 2014) régissent respectivement les fabrication, utilisation, et vérification des PTE, en informant les utilisateurs sur leurs différentes obligations dans un objectif de prévention des risques liés à la mise en œuvre de ces équipements.
Pour être habilité à manipuler les PTE, les personnes en charge doivent avoir suivi une formation spécifique.
La PTE nécessite des calculs, vérifications et mesures de prévention obligatoires : examen d'adéquation à l'ouvrage, examen de montage et installation, ... :
- adaptation à l’ouvrage : organisation en amont de l'implantation de la PTE afin de mobiliser le matériel adéquat ;
- charge des banches : respect des charges maximales admissibles en fonction de la hauteur des banches et de leur positionnement.
- stabilité́ de l’ensemble PTE / banches : le vent de service pour l'utilisation de cet ensemble est limité à 85 km/h.
- chute de hauteur des travailleurs : sur le coté par absence de continuité́ ou rupture de protections périmétriques ; lors des manœuvres en dehors de la protection.
- chute de la PTE : erreurs de pose, ancrages mal calculés, supports de résistance non conforme.
- ruine de la PTE : chocs de matériaux, surcharges d’exploitation, heurts lors des manutentions (grues ...).
Pour aller plus loin :
• INRS : Plates-formes pour travaux de faible hauteur : ED 75, 4 pages, 2007
• INRS : Plates-formes élévatrices mobiles de personnel : ED 6419, 68 pages, 2021
• INRS : Plates-formes de travail se déplaçant le long des mâts (PTDM) : ED 6341, 72 pages, 2020
• OPPBTP : preventionBTP : Travaux de faible hauteur : les plates-formes individuelle roulantes, 2020
• OPPBTP : preventionBTP : Équipements de travail en hauteur : plate-forme élévatrice mobile de personnel à élévation verticale ou multidirectionnelle, 2020
• OPPBTP : preventionBTP : Équipement de travail en hauteur : plate-forme de travail se déplaçant sur mâts, 2020
• OPPBTP : Équipement de travail en hauteur : plate-forme suspendue à niveau variable, 2020
• OPPBTP : preventionBTP : Plate-forme de travail en encorbellement (PTE), 2020
Février 2022
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