
Le Chief Happiness Officer
On entend de plus en plus parler de Chief Happiness Officer ou Responsables du Bonheur au Travail, alors que parallèlement une enquête ADP : 66% des salariés pensent que leur employeur ne s’intéresse pas à leur bien-être.
Les Chief Happiness Officer ou CHO ou encore Responsables du Bonheur au Travail ne sont pas des représentant du personnel, ils sont attachés à la fonction RH.
Attention 40% des Chief Happiness Officer sont sous convention de stage.
Ils s’occupent très souvent des manifestations plutôt que des causes profondes du mal être au travail.
La notion de bonheur est quelque chose de personnel qui va au-delà du travail, elle est diffèrent de qualité ou de bien-être au travail dont on devrait plutôt parler.
Les principaux facteurs de bien-être au travail pour les salariés sont : le respect, les conditions de travail, la reconnaissance, la sécurité, les relations de qualité et la possibilité de concilier vie personnelle et vie professionnelle.
Quelle est la bonne approche pour améliorer le bonheur au travail ? Est-ce sortir les gens de leur travail ou est-ce repenser le travail pour que les salariés y soient heureux ou en état de bien-être ?
Quel équilibre entre la nomination d’un Chief Happiness Officer ou d’un Responsables du Bonheur au Travail et la présence au sein de l’entreprise de CSE (comité social et économique), CSSCT (commission santé, sécurité et conditions de travail), médecine du travail ou management bien formés ?
Article publié le 23 mars 2020
Source : Webscran - Le site d’information des représentants du personnel : www.webscran.com
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