Une étude menée par MMA sur les comportements au volant au cours des dix dernières années révèle une augmentation notable des pratiques dangereuses chez les actifs, particulièrement lors des trajets professionnels. Ces comportements, amplifiés par la dépendance aux outils numériques et des pressions liées au travail, présentent des risques accrus pour la sécurité routière.
540 000 accidents du travail, dont 550 mortels, hors accidents de la route, ont été recensés en 2020. Le gouvernement a présenté lundi 14 mars un plan d'action, axé sur la sensibilisation et la formation, pour réduire le nombre d'accidents du travail graves et mortels qui stagne depuis 2010 et touche surtout les travailleurs les plus vulnérables c’est-à-dire les jeunes ou les nouveaux embauchés, les travailleurs intérimaires, indépendants ou détachés.
La circulation interne en entreprise, à l'intérieur ou à l'extérieur des bâtiments, constitue un risque constant souvent sous-estimé, car les facteurs qui contribuent aux accidents sont quotidiens et d'apparence banale et sont présents dans toutes les activités industrielles au point de représenter une grande part des accidents du travail.
Les accidents routiers de mission ont lieu à l'occasion d'un déplacement nécessaire à l'exécution du travail, ce qui n'est pas le cas des accidents de trajet survenant entre le domicile du salarié et son lieu de travail.
Le Transport de Matières Dangereuses s'effectue principalement par la route (les trois-quarts environ). Le transport de marchandises dangereuses par route est le mode de transport le plus exposé aux accidents. Les causes sont diverses : mauvais état du véhicule, faute de conduite du conducteur ou d'un tiers, mauvais état des routes, météo défavorable...
Afin de faire baisser le nombre d'accidents de la route chez ses salariés, une grande entreprise picarde du bâtiment engage une politique dynamique de prévention : campagne d'information, formation, sécurisation des véhicules...
La maîtrise du risque routier en entreprise est un enjeu : humain (la route est la première cause de mortalité au travail), financier (les sinistres coûtent chers. Ils entraînent des majorations de primes d'assurances et des coûts induits insoupçonnés), juridique (la responsabilité du chef d'entreprise peut être engagée)
